Yves D’Astous

Président du conseil d’administration
CCIL

Président-directreur général
Brago Construction

Que ce soit en matière d’urbanisation, d’immigration, d’économie ou d’environnement, Laval offre aujourd’hui un visage très différent de celui d’il y a cinq ans. Les changements notés ne sont pas désincarnés. Ils sont l’expression de la réalité et des valeurs des citoyens lavallois. Parmi eux se trouvent un bon nombre d’entrepreneurs, propriétaires de commerce de proximité, d’usines de fabrication ou encore de bureaux de services professionnels; des gens dont je suis et que je représente avec fierté à titre de président de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval (CCIL).

Pourtant, en dépit de leur engagement dans la communauté et de leur statut de créateurs d’emplois et de richesse, je ne compte plus le nombre de gens d’affaires qui m’ont exprimé leur insatisfaction quant à la prise en compte de leurs besoins par les autorités municipales. Absence de services, lourdeurs administratives, lenteur des processus… Pour plusieurs, les services obtenus ne sont pas à la hauteur de leur contribution aux revenus de taxation municipale. Au-delà des enjeux économiques, ils y voient le signe de la non-reconnaissance de leur statut de contribuable.

Dans un tel contexte, il est impossible pour la CCIL d’aborder la présente campagne électorale municipale sans inviter les candidats en lice à reconnaître l’apport des citoyens corporatifs au tissu socioéconomique du territoire. Une reconnaissance qui passe, évidemment, par une offre de services adaptée, mais aussi par le soutien des organisations qui les représentent.

Aussi, considérant que les gens d’affaires ont choisi la CCIL comme véhicule de représentation, c’est tout naturellement que j’invite les candidats à reconnaître leur rôle d’acteur économique et de partenaire du milieu municipal. Non seulement l’heure est venue de travailler avec elle en tant que véritable partenaire d’affaires, mais aussi de s’assurer qu’elle obtienne sa juste part par rapport aux retombées foncières qu’elle génère. Par conséquent, nous convions les candidats engagés dans la présente campagne à faire du soutien financier de la CCIL un enjeu de premier plan. Nous espérons ainsi faire en sorte qu’elle bénéficie d’un budget de fonctionnement lui permettant de jouer pleinement et librement son rôle de catalyseur des forces économiques de la région, et ce, pour le plus grand bénéfice de tous.

Signature Yves D'Astous