Nouvelles

[Communiqué] Les mesures sanitaires mises en place pour freiner la propagation de la COVID-19 frappent durement les commerçants lavallois. La Chambre de commerce et d’industrie de Laval (CCILaval) s’inquiète de la situation critique à laquelle plusieurs d’entre eux font face.

« Nous appuyons toutes les mesures du gouvernement qui visent à freiner la pandémie, protéger la vie des gens et mettre la table pour une reprise de l’activité économique, souligne Caroline De Guire, présidente-directrice générale de la CCILaval. Nous constatons cependant la situation critique dans laquelle se trouvent aujourd’hui de nombreux commerçants, alors que la région administrative lavalloise accueille la plus forte concentration per capita de la province de ces établissements. »

Au sujet des propriétaires de centres sportifs qui menacent de rouvrir, malgré les directives, la PDG croit qu’il s’agit d’un appel à l’aide qu’il faut prendre au sérieux.

« Nous n’encourageons pas la désobéissance civile, sous aucune forme, précise-t-elle. Mais il faut comprendre que cette menace est un cri d’alarme légitime et fondé. Les limites d’endettement de bien des commerçants ont été atteintes et, pour plusieurs, il n’y a pas de solution apparente. »

La Chambre de commerce et d’industrie de Laval appuie toute initiative sécuritaire de reprise des activités dans les meilleurs délais. Elle demande aussi aux gouvernements d’entendre le cri du cœur des commerçants, acculés au pied du mur. Si à court terme, ces commerçants ont besoin d’aide différente et plus ciblée, à moyen terme, Caroline De Guire ajoute que, « nous encourageons la poursuite des analyses et réflexions sur les moyens de renforcer la capacité des commerces à être plus résilients, par exemple en aidant nos commerces particuliers comme les restaurateurs à trouver des solutions techniques pour assurer une saine circulation d’air, ou à l’aide de mesures fiscales et financières pour aider les commerces à innover et s’adapter à une nouvelle réalité, surtout à l’approche de l’hiver qui ramène à l’intérieur un grand nombre d’activités économiques ».

Par ailleurs, considérant que plus de la moitié des nouveaux cas au Québec surviennent en milieu de travail, la Chambre demande à la communauté d’affaires de redoubler de prudence.