Chantal Provost

Présidente directrice générale
CCIL

En 2015, la fermeture, partout au Québec, des organismes de développement économique, dont les centres locaux de développement et les conférences régionales des élus, a forcé la redéfinition du rôle des villes et des autorités régionales dans ce domaine. Laval, ville-région, ne fait pas exception. Ici, comme ailleurs, la transformation a été entreprise.

Du point de vue de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval (CCIL), l’adoption, en juin dernier, du projet de loi 122, visant principalement à reconnaître que les municipalités sont des gouvernements de proximité et à augmenter à ce titre leur autonomie et leurs pouvoirs, viendra encore accélérer le mouvement. Non seulement la nouvelle législation permettra aux municipalités d’exercer plus de leadership en matière de développement économique, mais les élus eux-mêmes seront appelés à définir les priorités économiques régionales.

En d’autres termes, pour la première fois dans l’histoire de la politique municipale, les candidats engagés dans une campagne en vue de se faire élire disposeront véritablement des leviers requis pour concrétiser leurs promesses sur le plan socioéconomique. Par conséquent, la CCIL est d’avis qu’il est de leur responsabilité de faire preuve d’innovation et d’oser. Oser faire les choses autrement, mais aussi, et surtout, oser agir comme un véritable gouvernement de proximité.

Le défi est grand, particulièrement dans un environnement en ébullition comme celui de Laval. La solution pour y faire face, elle, passe encore et toujours par la collaboration. Aussi, convions-nous le prochain conseil élu à faire équipe avec le milieu des affaires pour mener à bien cette transformation. Producteurs de richesse, les entrepreneurs lavallois ont, à maintes reprises au cours des dernières années, montré leur engagement en faveur du bien commun. Les années à venir ne les feront pas dévier de cet objectif.

Conscient de l’apport inestimable que peuvent avoir les entrepreneurs en matière de développement économique, le gouvernement – dans sa récente loi – a d’ailleurs fait en sorte de favoriser la participation des chambres de commerce et d’industrie aux processus d’élaboration et de définition des priorités économiques de leur territoire.

Nos réalisations des dernières années, notre capacité à fédérer les intérêts, de même que la qualité et la profondeur de nos analyses ne laissent aucun doute sur notre capacité à assumer ce rôle.

Ensemble, innovons pour permettre à Laval d’occuper la place qui lui revient, non seulement dans l’agglomération montréalaise, mais aussi à l’échelle québécoise.

Signature Chantal Provost septembre 2010